Hapkido, une discipline associée...
합기도
Cet art martial peut se traduire littéralement du hangeul 합기도 la " Voie (Do - 도 - 道) de l'Energie (Ki - 기 - 氣) Unifiée, harmonisée (Hap - 합 - 合) ".
Exilé au Japon en 1912,
le futur fondateur du Hapkido, Me Choi Yong-Sul fut adopté
par la famille de Sokaku Takeda, héritière du clan Takeda - célèbre
lignée de redoutables samouraïs. Pendant 30 ans, il étudia avec celui-ci,
qui fut aussi l'un des maîtres de Morihei Ueshiba, fondateur de l'Aïkido,
l’art du Daito-Ryu Jû-Jutsu et Aïki-Jutsu. En 1946, après la Seconde
Guerre mondiale, Me Choi retourna en Corée, à Taegu. Il
y élaborait son propre style, synthèse de différents arts martiaux
coréens et de Jû-Jutsu et Aïki-Jutsu japonais. Deux ans plus tard,
il nomma définitivement son art Hapkido - " La Voie pour Projeter
l'Energie vitale " ou encore " La Voie des Energies Unifiées
".
Orienté spécifiquement vers la self-defense, le Hapkido comporte des
techniques directes ou circulaires, très rapides et efficaces contribuant
à l'acquisition de la vitesse des réflexes et à la maîtrise de la
coordination des mouvements. D'un ample répertoire comprenant près
de 4000 techniques, la discipline permet un entraînement très diversifié
de coups de pied, issus du Taekwondo pour la plupart, d’attaques avec
les mains sur les articulations et centres nerveux, des projections,
et également, du maniement des armes blanches. De nos jours, en Corée,
le Hapkido est utilisé par la police, par les forces spéciales de
l’armée et par les services de protection des personnalités.
Art martial original sans championnat ni médaille, le Hapkido conserve un esprit traditionnel.